> Reunion de septembre
COMPTE RENDU DE REUNION DU 17 SEPTEMBRE 2014
CONCERNANT L’ELABORATION DU PLAN LOCAL D’URBANISME
DE MARQUES
Présents :
Mr DENISE R.
Mr HERY P.
Mr FALAISE P.
Mme NAVEL M.F.
Mr TANQUERAY P.
Mr VANDERSCHUEREN D.
Mme BEAUJOU-ANSART V.
Mme MAUME J.
Maire
1er Adjoint
Conseiller Municipal
Conseillère Municipale
Conseiller Municipal
Conseiller Municipal
Chargée de mission Seine Maritime Expansion
Urbaniste, géographe – Espac’urba
Monsieur le Maire ouvre la séance à 14 h 00 avec à l’ordre du jour :
-
– une intervention de Mme BEAUJOU-ANSART relative au projet intercommunal
de zone d’activités,
-
– le lancement de la procédure d’élaboration de PLU.
INTERVENTION DE MME BEAUJOU-ANSART
Mme BEAUJOU-ANSART indique qu’elle a réalisé un 1er bilan de la situation d’Aumale et
Marques par rapport aux zones environnantes car si une concurrence est avérée avec une zone
déjà existante il sera alors difficile de justifier la création d’une nouvelle zone d’activités. Le
périmètre d’analyse est relativement étendu :
-
– Poix de Picardie : une ZAC est en projet mais sa réalisation paraît compromise du
fait de la présence de vestiges archéologiques importants (village gaulois),
-
– Gros Jacques : parc environnemental d’activités dédié aux énergies renouvelables,
-
– Pôle Jules Vernes (agglomération d’Amiens),
-
– Espace industriel Nord (agglomération d’Amiens),
-
– Zone d’activité Est -Abbeville : environ 7 ha de disponibles et 11 ha d’extension
prévus,
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– Feuquières : environ 2,8 ha disponibles,
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– Formerie : environ 2000 m2 disponibles,
-
– Blangy sur Bresle, La Gargatte : vocation d’activités de proximité,
-
– Les Hayons : peu de disponibilités, petites parcelles, vocation d’activités de
proximité,
-
– Le Pucheuil : il s’agit de la seule zone qui pourrait être en concurrence,
-
– Callengeville : petits lots.
Mme BEAUJOU-ANSART souligne qu’il est indispensable que la Communauté de
Communes précise ses besoins et affine la vocation de la zone à créer. Il semblerait
cohérent de donner une double vocation :
-
– Vocation de proximité afin de répondre aux besoins endogènes, en proposant des parcelles
de dimension moyenne,
-
– Vocation logistique afin de répondre à des demandes exogènes, en proposant des grandes
parcelles. La proximité de l’autoroute est un atout pour répondre à cette vocation.
Il est nécessaire de prévoir des aménagements de zone évolutifs afin de répondre au mieux
aux demandes et besoins.
Mme MAUME indique qu’il faudra alors être vigilant au moment de la rédaction des
orientations d’aménagement et de programmation du PLU afin de ne pas bloquer les
évolutions éventuelles.
Le développement de la future zone d’activités pourrait être réalisé en 2 phases.
Dans un premier temps, il est également nécessaire de dresser un bilan des divers
réseaux :
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– Electricité,
-
– Eau,
-
– Gaz,
-
– Internet haut débit / fibre optique.
Ces réseaux sont-ils présents ? Est-il possible de les renforcer ? Passent-ils à proximité ? Est-
il possible de s’y connecter en fonction des besoins/demandes des entreprises ?
Les réseaux constituent un élément déterminant pour l’implantation d’activités. Ils peuvent
s’avérer comme un atout ou bien un frein à l’installation de certaines entreprises.
Le groupe de travail évoque la question des fouilles archéologiques. Mme MAUME évoque
le document transmis par la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Haute Normandie
dans le cadre de l’élaboration du document d’urbanisme. Il s’avère que des vestiges ont été
identifiés sur la parcelle envisagée : époque gallo-romaine – mobilier indéterminé.
Il semble donc judicieux de se renseigner en amont pour voir si cette donnée risquerait de
bloquer un éventuel projet.
Mme BEAUJOU-ANSART explique qu’il faut aussi analyser le bassin d’emplois potentiel
autour d’Aumale et Marques (Seine Maritime, Somme, Oise).
A noter que l’aéroport de Beauvais constitue un point positif.
Mme BEAUJOU-ANSART précise que la Communauté de Communes devra missionner un
bureau d’études spécialisé afin de dresser un état des lieux complet et réaliser une étude de
faisabilité.
L’étude réalisée en 2006 pourra être réintégrée.
Mme MAUME rappelle que, lors de la réunion du mois de Juillet, les services de l’Etat ont
affirmé la nécessité d’inscrire ce projet dans un contexte intercommunal élargi :
-
– bilan du schéma de développement économique du Pays,
-
– inscription dans le futur contrat de Pays,
-
– inscription dans les objectifs du SCOT.
Il est donc nécessaire que ce projet économique soit également porté par le Pays.
Mme BEAUJOU-ANSART présente l’action de Seine Maritime Expansion par rapport aux
porteurs de projets.
Elle indique que pour l’heure actuelle, le secteur d’Aumale et Marques n’est pas inclus dans
une zone d’aide à finalité régionale. Toutefois il ne s’agit pas d’un élément bloquant pour
l’accueil d’activités économiques.
La carte française des zones d’aides à finalité régionale (adoptée par la commission
européenne) est déterminée pour la période 2014-2020. Cette carte délimite les zones,
conditions et limites dans lesquelles l’Etat et les collectivités locales pourront allouer aux
entreprises des aides à l’investissement et à la création d’emploi. Elle détermine les taux
plafonds d’aide à l’investissement qui varient selon la fragilité des territoires, conformément
aux règles européennes.
Mme BEAUJOU-ANSART évoque également les Contrats de Proximité et de Solidarité mis
en place par le Département.
« L’aide à la création et l’aménagement de zones d’activités » constitue l’une des aides à
l’investissement de ces contrats.
Le groupe de travail liste les premières étapes à venir :
-
– Réalisation d’un point sur les réseaux et sur la présence de vestiges
archéologiques,
-
– Définition par la Communauté de Communes de l’orientation de la zone ainsi que
de la surface nécessaire,
-
– Travail en collaboration avec le Pays pour l’intégration de ce projet de
développement économique au sein du contrat de Pays et du SCOT,
-
– Réalisation d’un état des lieux complet et d’une étude de faisabilité.
LANCEMENT DE LA PROCEDURE D’ELABORATION DU PLU
Suite à la réunion du mois de Juillet, les élus ont décidé d’arrêter la procédure d’élaboration
de la carte communale et d’élaborer un Plan Local d’Urbanisme.
Bien entendu, le travail déjà réalisé dans le cadre de la carte communale sera réintégré dans le
document de PLU.
Mme MAUME remet aux élus un document synthétique.
Elle présente la composition d’un dossier de PLU puis les différentes étapes de l’étude.
diagnostic communal a déjà été réalisé dans le cadre de la carte communale mais doit être
complété par 3 points :
-
– Analyse de la consommation d’espace sur les 10 dernières années,
-
– Analyse de la capacité de densification et de mutation de tous les secteurs bâtis
-
– Inventaire des capacités de stationnements ouverts au public et des possibilités de
mutualisation de ces espaces
Le groupe de travail identifie certains de ces éléments sur un plan cadastral.
Mme MAUME rappelle également les principaux enjeux liés au Grenelle sur
l’Environnement. Ces points ont déjà été abordés dans le cadre de la carte communale :
-
– Economiser le foncier / lutter contre la réduction des espaces naturels et agricoles /
lutter contre l’étalement urbain,
-
– Préserver la biodiversité / maintenir et restaurer les continuités écologiques,
-
– Réduire l’émission des gaz à effet de serre et développer les liens entre densité urbaine
et desserte en transports collectifs
-
– Améliorer la performance énergétique des bâtiments.
Le projet de PLU devra se conformer à plusieurs documents supra-communaux et
notamment :
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– SDAGE Seine-Normandie,
-
– SAGE de la vallée de la Bresle,
-
– SCOT du Pays Interrégional Bresle Yères,
-
– Schéma Régional de Cohérence Ecologique.
La prochaine étape consiste en la définition des objectifs communaux qui permettront ensuite
d’élaborer le Projet d’Aménagement et de Développement Durables (PADD).
Monsieur le Maire clôt la séance.
La prochaine réunion est fixée le
18 Novembre 2014 à 14h00
avec pour ordre du jour la définition des objectifs communaux pour la réalisation du PADD.
Les personnes qui auraient des remarques sur ce compte rendu sont priées de les énoncer lors de la
prochaine réunion ou par courrier à la mairie ou à Espac’urba – 11 rue Pasteur – B.P.4 – 76 340
BLANGY SUR BRESLE.
La tenue de cette réunion est conditionnée par l’avancée du projet intercommunal de
création d’une zone d’activités sur le territoire de MARQUES.
Commune DE MARQUES
ELABORATION DU PLAN LOCAL D’URBANISME
Compléments au diagnostic
Objectifs communaux
1
Réunion du 17 Septembre 2014
Espac’urba – Etudes et conseils en urbanisme
QU’EST CE QU’UN PLAN LOCAL D’URBANISME (PLU) ?
Le PLU est un document d’urbanisme de planification de
l’urbanisme au niveau communal ou éventuellement
intercommunal.
Le PLU est régi par les dispositions du code de l’urbanisme.
Il se compose :
-
d’un rapport de présentation,
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du projet d’Aménagement et de Développement Durables,
-
des orientations d’aménagement,
-
d’un ou plusieurs documents graphiques (plans), d’un règlement,
-
des annexes.
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Un document d’urbanisme :
– De planification urbaine à moyen terme et de maîtrise du droit des sols
(il remplace le POS)
– Qui intègre les contraintes supra communales :DTA, SDAGE, PPRI…
– Susceptible d’évoluer après son approbation (procédure de modification
ou de révision simplifiée)
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Prescription de l’élaboration du PLU
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Projet d’Aménagement et de Développement durable (PADD)
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Avis de l’Etat et des Personnes Publiques Associées (PPA)
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Enquête publique auprès de la Population
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Modification éventuelle du projet de PLU
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THÉMATIQUES ANALYSÉES
Généralités
Démographie
Les ménages
Habitat
Données économiques / Emploi
Les équipements publics / Les services / Les réseaux
Analyse paysagère
Protection règlementaires des zones naturelles
Occupation du sol
Réseau viaire / Les déplacements
Patrimoine archéologique et historique
Bâti ancien et récent
Risques naturels et technologiques.
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COMPLÉMENTS À APPORTER
Analyse de la consommation d’espace sur les 10 dernières
années,
Analyse de la capacité de densification et de mutation de
tous les secteurs bâtis
Inventaire des capacités de stationnements ouverts au public
et des possibilités de mutualisation de ces espaces
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Economiser le foncier / lutter contre la réduction des
espaces naturels et agricoles / lutter contre l’étalement
urbain,
Préserver la biodiversité / maintenir et restaurer les
continuités écologiques,
Réduite l’émission des gaz à effet de serre et
développer les liens entre densité urbaine et desserte
en transports collectifs
Améliorer la performance énergétique des bâtiments.
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ARTICLE L123-1-3 DU CODE DE L’URBANISME
Le projet d’aménagement et de développement durables définit les
orientations générales des politiques d’aménagement, d’équipement,
d’urbanisme, de paysage, de protection des espaces naturels, agricoles et
forestiers, et de préservation ou de remise en bon état des continuités
écologiques.
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Le projet d’aménagement et de développement durables arrête les
orientations générales concernant l’habitat, les transports et les
déplacements, le développement des communications numériques,
l’équipement commercial, le développement économique et les loisirs,
retenues pour l’ensemble de l’établissement public de coopération
intercommunale ou de la commune.
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Il fixe des objectifs chiffrés de modération de la consommation de l’espace et
de lutte contre l’étalement urbain.
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